12 jours d’action et de commémoration contre la violence
Nous voilà déjà à la période du 25 novembre au 6 décembre, journées durant lesquelles nous voulons souligner les 12 jours d’action et de commémoration contre la violence faite aux femmes.
Depuis 1981, des hommes et des femmes de partout dans le monde unissent leurs voix pour dénoncer les actes de violence commis envers les femmes; violence physique, violence psychologique et violence verbale.
En effet, rappelons qu’en 1999, l’Assemblée générale des Nations-Unies proclamait le 25 novembre « la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes » et invitait les gouvernements et les organisations internationales à tenir des activités pour sensibiliser l’opinion publique à ce problème.
Le Québec, quant à lui, a choisi de souligner les 12 journées qui se trouvent entre le 25 novembre et le 6 décembre. On ne peut oublier, même après 35 ans, l’assassinat de 14 jeunes femmes à l’École Polytechnique, le 6 décembre 1989, tout simplement parce qu’elles étaient des femmes.
En 1991, le Parlement du Canada a institué le 6 décembre « la Journée de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes. » Cette journée pancanadienne permet non seulement à la population de se recueillir un instant et de se rappeler cette sombre journée mais elle représente également un moment privilégié de se questionner sur l’étendue et la persistance de la violence faite aux femmes et aux filles dans notre société.
Aujourd’hui, j’ai tout simplement voulu vous rappeler l’historique de ces importantes journées car, nous le savons toutes et tous, cette violence, sous toutes ses formes, est toujours bien présente. Et, comme la pandémie a laissé de grandes blessures physiques, psychologiques et morales parce qu’on ressent très bien qu’il y a plus de haine, plus d’impatience et plus d’agressivité oui, j’ai donc voulu prendre quelques minutes de votre précieux temps pour tenter d’apaiser ces douleurs et ces souffrances; d’y apporter un baume de fraîcheur.
Plutôt que de ruminer du noir en vous citant des gestes épouvantables, tragiques qui ont été vécus dernièrement, je vous déclare mon plus grand Rêve. Oui, mon plus beau rêve serait que ces nombreuses colombes quittent leur nichoir pour aller porter la paix et le bonheur à toutes ces femmes, ces filles, ces enfants et même ces hommes qui vivent dans la pauvreté et dans la misère humaine partout à travers le monde. J’aimerais tellement qu’un vent de fraîcheur transporte des milliers d’étincelles dans les yeux de ces personnes dévastées, démolies par ces actes violents pour qu’elles voient enfin la lumière au bout du tunnel qui leur permettrait de vivre des jours plus heureux. Enfin, je distribuerais volontiers des centaines de roses blanches à toutes celles qui sont blessées pour déposer dans leur environnement, un amour vrai, sincère et pur; elles en ont grandement besoin.
N’oubliez pas de porter vos rubans blancs pendant ces journées de lutte contre la violence.
Claire B. Corbeil, secteur 10C.